Il peut paraître bizarre et anodin pour certaines personnes absolument pas initiées au monde et à l’univers du BDSM, d’apprendre qu’il existe deux sortes de pratique sm dans la vie.
Ces pratiques ont des adeptes bien spécifiques, qui sont radicalement opposés dans le seuil de la résistance à la douleur.
Comment devenir sm ?
La question n'est pas forcément de savoir comment devenir sm, mais plutôt quand ? Ce n'est pas une transformation physique, mais plutôt intérieure. Soit on est sm et on l'ignore, soit on est sm et on s'ignore, soit on est sm et on l'assume. Il n'y a pas d'autres solutions que de se prendre en main, de prendre ses responsabilités et d'assumer ses pulsions et ses envies sexuelles.
Comment se pratique le sm soft ?
Le sm soft est en quelque sorte une pratique sexuelle qui implique la douleur ou l'esprit de soumission et de domination, sans vraiment mettre l'autre en danger. Bien que cela soit évidemment le cas dans la pratique extrême, les partenaires ne cherchant surtout pas à entraîner un grave problème sur l'autre, le sm soft est un peu plus contrôlé, un peu plus léger, un peu moins trash dirons-nous...
Quelques idées de jeux pour le sm soft ?
Il existe des milliers de jeux pour se sentir à l'aise lors de pratiques sexuelles ou non, liées à l'univers du sm. Cela peut aller du simple jeu dans le lit avec un des partenaires attaché par des menottes ou des cordages, livré à l'autre et totalement soumis, en passant par l'envie de sentir de la cire chaude et coulante dégouliner sur ses tétons humides… mais dans un contexte soft quand même !
Différences entre SM hard et SM soft
Les cas les plus extrêmes vont très loin, et sont parfois obligés de définir un mot de passe à prononcer pour ne pas sombrer dans d’affreuses souffrances qui ne sont plus jouissives, et les cas les plus sm soft essaient de limiter la souffrance, en jouant sur le sadomazo mais à l’échelle classique, un peu comme un jeu coquin entre deux partenaires qui veulent apporter du piment dans leur vie de couple.
Mais vous ne comprendrez cette différence que si nous vous proposons des exemples concrets. C’est pour cela que nous allons vous proposer de découvrir ces divergences au travers de deux cas bien concrets de couples de la vie de tous les jours.
Le couple Ariane et Jonass
Ariane est une femme d’une trentaine d’années, ronde et complexée qui reste à la maison pour s’occuper des tâches ménagères en attendant le retour de son compagnon, Jonass, un petit chef frustré au travail qui rend la vie infernale à ses sous-fifres, pour se sentir exister et avoir un contrôle sur ces employés qu’il ne respectera jamais.
Et pour cause, il fait un complexe d’infériorité à cause de son petit sexe. D’où son besoin de domination sexuelle caché !
Vous vous imaginez que, lorsqu’il va rentrer à son domicile, l’homme va rentrer, poser ses affaires et ordonner à sa femme de venir lui faire une pipe pour lui souhaiter un bon accueil ? Et bien, détrompez-vous. Ce couple est un couple qui pratique le sex sm extrême.
À la maison, c’est Ariane qui tient le fouet et qui donne les ordres. Involontairement à l’origine de la frustration de son mari, elle punit son homme pour assouvir ses pulsions de dominatrice en lui balançant des coups de cravache sans ménagement, alors que ce dernier reçoit ça comme un plaisir, mais aussi une punition d’avoir été trop méchant.
Elle ne pourra jamais changer l’intérieur de Jonass, qui, s’il n’était plus encadré par tant de violence physique associée au sexe, ne deviendrait pas docile pour autant au travail, mais chercherait quelqu’un d’autre pour lui infliger ces souffrances plaisantes.
Il en veut toujours plus et demande souvent à sa femme de lui pincer les tétons avec des épingles à linge, de lui verser de la cire chaude sur les testicules pendant qu’elle l’étrangle jusqu’à devenir bleu… voici des pratiques que l’on peut appeler du SM hard ou extrême.
La vie de l’autre peut, si elle va trop loin dans l’excitation, se retrouver en danger si le couple qui pratique cela n’a pas mis en place un mot de passe d’urgence pour calmer le jeu, redescendre et surtout ne pas engager de processus vital lors de la relation extrême…
Le couple Daniel et Marie-Jo
Petit couple tranquille de soixantenaires, ils vivent dans un appartement miteux dans un HLM dans le sud de la France et se font passer pour des voisins idéaux, serviables et intègres. Mais en eux, brûle cette rageante envie de dominer le reste du monde, de cracher sur tout le monde en vociférant une envie de les soumettre, à l’image d’un peuple qui devrait se soumettre à sa chaste royale.
Mais ils sont lâches et n’assument pas cette envie de vouloir se montrer au-dessus de tout le monde. Ils n’en ont également pas les moyens mis à part opter pour le sexe sado entre eux.
Mais une fois chez eux, dans l’intimité la plus totale, ils se livrent au sm soft en alternant à tour de rôle, pour pimenter leur vie de couple, mais aussi pour assouvir ce fantasme de domination qui les frustres.
Cela va du simple petit jeu des mains de l’un ou l’autre, enclavées dans des menottes attachées à la tête de lit, aux jeux de dominations avec costume, comme le traditionnel et incontournable policier qui vient interroger la suspecte et finit par l’empêcher de parler en lui détartrant le larynx avec sa grosse matraque ; ou comme la gentille infirmière bienveillante qui veut calmer les douleurs aux testicules de son patient en les gobant pour tenter de les masser avec la langue…
Nous sommes ici dans le Sm soft.
Alors…laquelle des pratiques sm dévoilées ici vous convient le mieux ?